samedi 19 décembre 2009 par Daniel Marceau
Dans un double contexte de crise économique et sociale et d’une réforme profonde de la représentativité syndicale, plusieurs organisations tiennent dans cette période leur congrès. Après l’UNSA en novembre, c’est la CGT en décembre, puis la FSU début février. L’ordre du jour de ces congrès voient en filigrane se poser une alternative entre repli identitaire et dynamique de rassemblement. L’unité syndicale qui avait prévalu depuis l’automne 2008 au niveau interprofessionnel, donnant lieu à plusieurs journées de mobilisation d’ampleur sur une plate-forme de remise en cause des politiques libérales, n’aura pas atteint le cap d’une année. Depuis la fin août, l’intersyndicale nationale se tient sans FO, et aucune de ses réunions n’a pu aboutir à une décision d’action sous quelque forme que ce soit.